Bonus la dame sombre

La Dame Sombre

Image originale de la couverture


Les sources d’inspirations:

Luis Royo

Mon premier roman a vraiment débuté avec un coup de coeur pour ces images. A partir de là, je crois que mon imagination a beaucoup voyagé ^_^

La Mythologie celte
J’ai essayé de m’inspirer et d’introduire quelques éléments de cette culture dans mon roman. J’espère ne pas avoir fait d’erreur dans les références que j’ai utilisé. La hiérarchie et le nombreux de divinités celtiques est très important et est une véritable source d’inspiration.

Quelques divinités ou mythes:

L’Ankou, héraut de la mort:

En Bretagne, Ankou est le messager de la mort, qui vient enlever les âmes des défunts. De même que la mort peut frapper de multiples façons, Ankou peut se manifester sous des formes diverses : il est tantôt un homme grand et mince, tantôt un squelette armé d’une faux et coiffé d’un grand chapeau. On le voit parfois debout, d’autre fois monté sur une charrette remplie de pierres. A chaque fois qu’une âme est enlevée, Ankou se débarrasse d’une pierre. Le bruit d’une pierre qui roule par terre annonce ainsi son arrivée.

La déesse Brigid:

Déesse celte de la poésie et de la magie. Fille de Dagda , elle avait deux sœurs, également prénommées Brigid. L’une était déesse de la médecine, l’autre du travail des métaux.

Tuatha Dé Danann:
Dieu et hommes descendant de la déesse celte Dana. Les Tuatha furent bannis du ciel, car ils avaient appris les secrets de la magie. Ils décidèrent alors de s’établir en Irlande. Deux batailles décisives leur permirent d’expulser les Fir Bholg, qui habitaient avant eux le pays, puis d’anéantir leurs ennemis, les Formorii. Les Tuatha régnèrent sur l’Irlande jusqu’au jour où ils furent à leur tour vaincus par les fils de Mil et chassés dans les montagnes. Leurs rois les plus célèbres sont Lug et Nuada Airgetlam.

La déesse Dana:
Dana est la déesse primordiale des Tuatha Dé Danann, les « gens de la déesse Dana », c’est-à-dire les dieux des Celtes avant la christianisation de l’île. Elle aussi appelée Ana et Anu. Elle est la mère de Dagda et de Lir. Elle serait à l’origine de l’installation de son peuple en Irlande, alors qu’il vivait dans les quatre îles au nord du Monde. C’est une triple divinité.

Le royaume des ombres:
C’est le nom que donnait les peuplades celtes au monde des créatures surnaturelles, des puissances maléfiques et des âmes des morts. Lors de la fête de Samain, la porte de ce monde s’ouvre sur le monde des vivants.

Goibhniu, Luchta et Creidhne:

Dans le tradition irlandaise, ces 3 dieux-artisans forgeaient et façonnaient les armes des Tuatha Dé Danann, Goibhniu est l’hôte du festin de l’autre monde, où il dispense un breuvage donnant l’immortalité.

Les pictes
Il me fallait un contexte pour mon histoire. Quand j’ai commencé à me documenter sur les peuples celtes, mon attention a immédiatement été attiré par ce peuple dont on sait si peu de choses.

Un peu d’histoire:
On ignore à peu près tout de l’origine des Pictes : leurs ancêtres seraient venus du continent à la fin de la préhistoire, peut-être au cours du Ier millénaire avant J.-C.
Le nom Pictes signifierait littéralement « hommes peints ». Il fut attribué par les Britto-romains aux habitants des basses terres de l’Écosse actuelle pour une période allant du IIIe siècle jusqu’au milieu du IXe siècle environ, pour les tribus établies au-delà du mur d’Hadrien. Les relations avec Rome étaient belliqueuses puisque les peintures auxquelles ce qualificatif fait allusion étaient vraisemblablement des peintures de guerre

Pourtant, tout ou presque tout est mystérieux en eux. Les historiens écossais parlent volontiers de l' » énigme picte « , et l’imagination populaire brode sur ce thème jusqu’aux limites de la science-fiction, au point qu’on a pu parler de  » pictomanie  » avec tous les excès que ce genre de passion comporte. Nous ignorons quelle langue ils parlaient ou leurs origines réelles.
Les Pictes ont laissé d’abondants monuments archéologiques, dont l’interprétation est difficile, faute de datation précise. Ce sont essentiellement des pierres dressées, couvertes de figures gravées, les unes géométriques (y compris des croix après la christianisation), les autres figuratives, quadrupèdes, oiseaux, chaudrons, chariots à roues. Ces pierres, dites  » symboliques « , avaient sans doute une valeur religieuse, peut-être funéraire, sans qu’on soit en mesure de l’affirmer
Tout aussi mystérieuses sont les inscriptions, en alphabet  » ogamique  » (système d’encoches gravées sur la pierre d’après l’alphabet latin) qui donnent des mots incompréhensibles et imprononçables tels que ATTOCUHETTS AHEHHTANN HCCVVEVV NEHHTONS ou BESMEQQNANAMMOVVEZ. S’agit-il d’un langage codé, ou de symboles ésotériques non littéraux, cela aussi nous l’ignorons

C’est le moine anglais Bède, au VIe siècle, qui parle des Pictes avec le plus de détails, mais, de par son origine même, il les décrit  » de l’extérieur  » et sans excès de sympathie. Il affirme, ce que nous savons aussi par d’autres sources, que chez eux la succession de la royauté se faisait non pas de père en fils, mais par filiation féminine: système original qui faisait le plus souvent du neveu le successeur de l’oncle, au détriment des fils. On conçoit que les rivalités aient été fréquentes, et aussi les assassinats entre cousin
Une autre conséquence du système était que, les filles et soeurs de rois épousant fréquemment des chefs étrangers, la royauté picte était ainsi transmise à des fils de princes d’autres pays: le régime de transmission matrilinéaire frappait les étrangers et continue à fournir matière à d’abondantes discussions entre les ethnologues d’aujourd’hui