Biographie :
Née dans le Nord au milieu des années 80, Marie Broutin grandit en lisant les premiers « Chair de poules » de R.L. Stine et en regardant la Trilogie du samedi sur M6.
Toute petite, elle commence à inventer des histoires qu’elle partage seulement avec sa sœur. À l’adolescence, elle écrit ses premières fanfictions dont certaines seront publiées dans les magazines de l’époque.
Travailleuse sociale dans la protection de l’enfance depuis plus de quinze ans, elle aime écrire des histoires pour se changer du quotidien. Grande lectrice, elle parcourt les salons littéraires et intègre des communautés de lecteurs, ce qui lui permet de découvrir l’envers du décor des auteurs et maisons d’édition. Un jour, c’est le déclic : Et si elle passait de l’autre côté ?
L’Héritière est son premier roman publié.
Roman paru aux éditions du Petit Caveau : Guérisseuse, tome 1: L’héritière
Petit entretien autour d’une pinte de sang avec notre auteur
Pouvez-vous rapidement vous présenter pour nos lecteur.ices ?
Pas de problème ! Je m’appelle Marie-Céline, mais je préfère Marie tout simplement. Après avoir vécu 15 ans à Lille, je suis retournée à la campagne où le rythme me convient nettement mieux. J’adore inventer des histoires et je suis une grande lectrice. Quand je n’écris pas, je travaille dans la protection de l’enfance. J’ai deux chiens, deux chats et des poules soies.
Quand avez-vous été mordu par le virus de l’écriture ?
J’invente des histoires depuis que je suis toute petite. À l’adolescence et jusqu’à la fac, j’écrivais pas mal, mais j’ai mis cela de côté quand j’ai commencé à travailler. À force de me promener dans les salons et festivals du livres, je me suis dit « et si, moi aussi, je passais de l’autre côté » et j’ai repris l’écriture.
Pourquoi avoir fait le choix d’écrire un roman avec pour thème les vampires ?
J’ai grandi en regardant Buffy contre les vampires, et plus tard adoré Vampire diaries. J’ai été marquée par Carmilla de Sheridan le Fanu, Dracula de Bram Stoker ou encore Les chroniques des vampires d’Anne Rice. Bref, qu’il soit gentil ou méchant, le vampire me passionne. C’est donc naturellement que des vampires ont pris place dans mon histoire.
Les auteur.es sont aussi souvent de grands lecteur.ices, est-ce votre cas ? Et si oui, quelles sont vos lectures de prédilection ?
J’ai toujours un livre en cours. Je ne sais pas rester sans livre. D’aussi loin que je me souvienne, j’adorais les livres. Je lis beaucoup de genres différents. Je peux passer de Bram Stoker à Jane Austen, de Lovecraft à Suzanne Collins. J’ai été très marquée par 1984 de George Orwell mais aussi Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë. Je lis pas mal de romance ce qui ne m’empêche pas d’aimer aussi la fantasy et le fantastique, plus rarement les polars/thrillers (j’en ai lu tellement à la fac que j’en faisais des crises d’angoisse. Lol.)
Où puisez-vous toutes ces idées ? D’où vient l’inspiration ?
Partout ! Une conversation en famille, une situation dans le bus, un film, une exposition, un lieu visité, une balade en forêt. Tout peut me donner une idée et se retrouver dans un roman !
Pouvez-vous nous parler de « Guérisseuse » ?
Avec Guérisseuse, j’ai voulu parler du libre-arbitre. Quand le destin est déjà écrit, quel champ d’action avons-nous ? Peut-on être libre de choisir sa vie ?
Rose porte un pouvoir puissant. La frontière entre le bien et le mal, la vie et la mort devient mince quand on peut jouer à Dieu. Pas facile de trouver un équilibre.
La famille, de sang mais aussi de cœur, est un thème qui m’est cher et qui prend place dans Guérisseuse.
Dans ce livre, je parle de la magie des plantes, de l’énergie que l’on a en soi. J’utilise et je mélange des religions et des croyances qui existent pour créer l’univers qui entoure Rose.
Avez-vous des conseils à donner aux gens qui souhaitent se faire publier ?
Quand j’ai commencé à écrire Guérisseuse, je me suis lancé un défi : aller le plus loin possible ; et, à chaque nouvelle étape je me disais : je tente la suivante. Même si parfois c’était dur, je n’ai pas baissé les bras car j’avais le soutien de mes proches. C’est important de pouvoir se confier à deux ou trois personnes de confiance. Être bien entourée, ça aide.
Ne pas se précipiter, surtout. Il faut prendre le temps de peaufiner car le marché est rempli d’aspirants auteurs, la qualité fait la différence. Sur Internet, on trouve de tout et n’importe quoi mais certains auteurs donnent gratuitement de très bons conseils. Il ne faut pas hésiter à travailler dur.
Dernier point : oser croire à son rêve ! Oubliez ceux qui disent que « ça ne marchera jamais », souvent ils parlent de leur propre peur. Croyez en vous !
Avez-vous déjà de nouveaux projets d’écriture ?
La suite de Guérisseuse est déjà en cours. Rose, Abel, Doug et Caïn avaient encore des choses à dire. À côté de ça, j’ai écrit une petite romance historique que je suis en train de corriger avant de pouvoir la proposer en ME. Et je travaille actuellement sur une romance contemporaine. J’ai plein d’autres projets en tête mais je manque de temps.
Pour finir, un roman à conseiller à nos lecteur.ices ?
J’en aime tellement ! Je vais donc rester dans le thème des vampires en choisissant : Carmilla de Sheridan le Fanu, c’est un très court roman gothique du XIX ème siècle. L’atmosphère y est incroyable.
Merci pour vos réponses !