Biographie:
Dana Blue est une autrice canadienne publiant des textes à destination des enfants, des adolescents et des adultes. Connue depuis 2015 sur les plateformes d’écriture en ligne où elle connaît un petit succès en cumulant près de dix-sept-mille abonnés devenus avides de son univers, l’autrice prend le nom de plume de Dana Blue lorsqu’elle signe son premier roman. Elle affectionne tout particulièrement les histoires contenant de grandes romances et aime faire rêver ses lecteurs.
Roman paru au petit caveau: En Eaux Profondes
Petit entretien autour d’une pinte de sang avec notre auteur
Pouvez-vous rapidement vous présenter pour nos lecteur.ices ?
Bien sûr ! Je suis Dana Blue et je suis autrice. J’ai publié mon premier roman en 2021 et, depuis, on ne m’arrête plus ! Si j’ai une affection pour la romance, cela ne m’empêche pas d’écrire dans d’autres genres comme le suspense et l’horreur comme pour En Eaux Profondes ou même des albums jeunesse !
Quand avez-vous été mordu par le virus de l’écriture ?
J’écris depuis l’enfance, mais c’est en 2015, je me suis inscrite sur la plateforme d’écriture et de lecture en ligne Wattpad où j’ai commencé à partager mes écrits avec les lecteurs et à écrire des histoires avec plus de sérieux. C’est aujourd’hui plus d’une dizaine de milliers de lecteurs qui m’ont rejoint dans l’aventure.
Les auteur.es sont aussi souvent de grands lecteur.ices, est-ce votre cas ? Et si oui, quelles sont vos lectures de prédilection ?
Je dirais que j’ai été une très grande lectrice, surtout dans l’enfance et l’adolescence où je dévorais tout ce qui me tombait sur la main. Aujourd’hui, l’écriture a pris une telle place dans ma vie que je lis assez peu, notamment parce que je suis une « autrice éponge ». Quand je lis une très bonne histoire, il m’arrive de l’absorber et il est alors très difficile pour moi de faire de la place pour mes propres idées dans un esprit qui ne pense plus qu’à sa dernière lecture. En revanche, cela a fait de moi une grande lectrice de bandes dessinées et de mangas, puisque ceux-ci m’influencent moins que les romans.
Quant à mes genres préférés, j’aime la romance, mais aussi les histoires de fantasy.
Où puisez-vous toutes ces idées ? D’où vient l’inspiration ?
C’est une question à laquelle je n’aime pas répondre, car je ne sais jamais vraiment quelle réponse donner. En réalité, l’inspiration est une chose très personnelle, compliquée et intime. J’ai donc beaucoup de mal à l’expliquer. Je suis assurément influencée par tout ce qui m’entoure et par les productions médiatiques que je consomme au quotidien, mais je ne saurais dire si l’inspiration me provient d’une source précise. Je ne crois pas que ce soit le cas. C’est plutôt un tout. On s’inspire tous de notre quotidien et des choses auxquelles on se retrouve exposés.
Pouvez-vous nous parler de « En Eaux Profondes » ?
En Eaux Profondes, c’est ma première incursion dans le genre de l’horreur et de la littérature gothique. L’horreur est un des genres que je considère les plus difficiles à écrire… comment faire ressentir la peur sur un bout de papier, en quelques caractères ? Dans En Eaux Profondes, j’ai tenté de faire naître le doute, la frayeur et le dégoût en créant une atmosphère lourde, mystérieuse et emplie de suspens.
L’île de Greenloch, un caillou dénudé au milieu de la mer, se dévoile derrière un épais voile de brouillard. Hayden, maître-nageur, devra y passer l’été. Mais les habitants de Greenloch sont étranges… et la malédiction de Mélach, le démon marin, plane sur les eaux troubles de l’île. Surtout, pourquoi a-t-on fait venir Hayden pour surveiller une plage où personne ne se baigne jamais ?
Avez-vous des conseils à donner aux gens qui souhaitent se faire publier ?
C’est un sujet si vaste que je pourrais en faire une thèse ! (rires) De manière générale, je conseille aux gens de travailler à fond leur manuscrit, car c’est la qualité de celui-ci qui primera. Ensuite, je suggère de soigner le dossier de soumission pour mettre de l’avant les qualités du texte. Enfin, il faut cibler les bonnes maisons d’édition dont la ligne éditoriale correspond au manuscrit et guetter l’ouverture des soumissions pour envoyer.
Je terminerais en en suggérant de s’interroger sur ce que l’on désire comme écrivain pour son roman, car différentes maisons d’édition (autant en termes de taille que de fonctionnement) conviendront à différents auteurs avec différentes attentes. Dans tous les cas, dis toujours qu’il vaut mieux ne pas être édité plutôt qu’être mal édité, alors soyez prudents !
Avez-vous déjà de nouveaux projets d’écriture ?
J’ai toujours énormément de projets d’écriture sur la table. En ce moment, je suis très occupée avec diverses commandes et manuscrits à terminer. Je dirais que mon planning d’écriture est complet jusqu’à la fin de l’année (2023) et que mon planning de publication de l’année prochaine (2024) est conséquemment aussi bien rempli ! Je travaille en ce moment sur une romance contemporaine, ainsi qu’une romantasy.
Pour finir, un roman à conseiller à nos lecteur.ices ?
Bien qu’il n’ait rien à voir avec les vampires ou la littérature gothique, mon roman préféré est La Route d’Altamont de Gabrielle Roy.
Pour resté dans le thème, je suggérerai néanmoins aussi le roman graphique Les Cousines Vampires de Cathon et Alexandre Fontaine Rousseau qui m’a beaucoup fait rire.
Merci pour vos réponses !