Céline Rosenheim


 

Céline Rosenheim

Biographie :

Céline est née dans la région niçoise en 1988. Après avoir obtenu un master d’anglais et soutenu un mémoire sur la littérature vampirique, elle s’installe en Bourgogne en 2014. Passionnée par l’univers gothique, elle publie trois ouvrages dans le genre fantastique avant de s’essayer à la fantasy médiévale. Artiste multiforme, elle s’intéresse également à la musique, la photographie et le cinéma.
 
 
 

Bibliographie :

  • A l’encre de tes Veines (2012)
  • Hiver Noir (2014)
  • Diabolus in Musica (2015)
  • Consolament (2020)  

Roman paru aux éditions du Petit Caveau : 

En la forêt de la triste amertume

En la forêt de triste amertume

Interview réalisée lors de la sortie de « En la forêt de triste amertume »

Petit entretien autour d’une pinte de sang avec notre nouvelle auteure au Petit Caveau :

Pouvez-vous rapidement vous présenter pour nos lecteur.ices ?

J’ai trente-deux ans. Originaire de Nice, j’y ai obtenu un master d’anglais avant de m’établir à Dijon. En la forêt de triste amertume est ma cinquième publication.

Quand avez-vous été mordu par le virus de l’écriture ?

J’ai commencé en 2006, à l’âge de dix-huit ans. J’ai lu Dracula et puis je me suis lancée dans l’écriture de mes premiers textes vampiriques.


Pourquoi avoir fait le choix d’écrire un roman avec pour thème central les vampires ?

Ma première publication était un recueil de nouvelles vampiriques. J’ai depuis exploré d’autres cieux, mais j’avais envie de revenir à ce thème qui m’est cher et faire évoluer ces créatures dans un univers finalement peu abordé : le moyen âge.

Les auteur.es sont aussi souvent de grands lecteur.ices, est-ce votre cas ? Et si oui, quelles sont vos lectures de prédilection ?

J’étais une grande lectrice il y a une quinzaine d’années. Le fantastique m’a donné le goût de la lecture plus que tout autre genre. Je dois toutefois reconnaître qu’à l’heure actuelle je lis principalement des livres d’histoire. La déferlante Bit-lit/romance a profondément modifié le paysage de l’imaginaire français et je ne m’y reconnais plus vraiment.



Où puisez-vous toutes ces idées ? D’où vient l’inspiration ?

Elle vient de beaucoup de choses. J’ai toujours eu une âme un peu rêveuse et j’ai enrichi mon, ou plutôt mes univers, au fil des lectures, des voyages. Je m’intéresse également à la musique, la photographie et le cinéma. Mes différents projets se répondent et se complètent parfois.


Pouvez-vous nous parler de « En la forêt de triste amertume »?

Il s’agit en quelque sorte d’une uchronie qui reprend largement l’histoire de France sous le règne de Charles VI dit le fou. A cette trame historique, s’ajoutent deux univers que j’apprécie particulièrement : tout d’abord le roman gothique traditionnel et ses sombres créatures, ensuite le merveilleux des récits médiévaux comme le cycle arthurien.

Avez-vous des conseils à donner aux gens qui souhaitent se faire publier ?

Je n’ai pas réellement de conseil à donner. Simplement d’enrichir son univers personnel. Vous êtes la source qui nourrit vos écrits, plus vous vivez, plus vous lisez et plus vous aurez de choses à raconter. Pas directement bien sûr, mais les histoires ne sont pas de simples histoires, elles sont une vision du monde, de l’Homme, même lorsque l’on écrit du fantastique avec des créatures surnaturelles. Et lorsque votre texte est prêt, relisez, relisez encore. La langue française est une bestiole facétieuse qui nous en apprend tous les jours.

Avez-vous déjà de nouveaux projets d’écriture ?

Non, je développe actuellement un projet de musique médiévale, Oriel. Vous y retrouverez toutefois mes poèmes.

Pour finir, un roman à conseiller à nos lecteur.ices ?

Si vous ne connaissez pas les éditions de l’Oxymore, je vous conseille leurs ouvrages. La maison a fermé il y a fort longtemps et peut-être certains romans ont-ils été réédités ailleurs. C’est en tout cas dans nombres de leurs livres que j’ai puisé mes premières inspirations : Tanith Lee, Storm Constantine, Léa Silhol…

Merci pour vos réponses !