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Biographie:
Anne Bardelli est née en mars 1971, dans le Calvados. Elle a vécu à Paris, puis en Autriche où l’idée d’écrire s’est concrétisée ; elle habite maintenant dans le Gard.
Dès qu’elle a su lire, Anne s’est plongée dans les livres. Les bibliothèques roses et vertes ont rapidement laissé la place à des auteurs classiques comme Hugo, Zola ou Maupassant, eux-mêmes balayés par Stephen King, Lovecraft ou Koontz. Le Fantastique reste son domaine de prédilection, avec aussi un goût prononcé pour le Thriller et le Polar. De plus, les films de Tim Burton et de Quentin Tarantino l’enchantent toujours autant.
Enfant, elle rêvait de devenir paléontologue ou reporter. Mais c’est dans les bureaux d’un laboratoire pharmaceutique qu’elle a longtemps exercé. Elle partage dorénavant son temps entre l’écriture, des activités qui y sont liées et sa famille.
Bibliographie :
Nouvelles :
- Rouge était la neige, dans l’anthologie « Écosse, le pays des légendes », Éditions les Roses Bleues.
- Un dîner presque parfait, Éditions de la Reine.
- Le réceptacle des âmes, Éditions de la Reine.
Romans parus aux éditions du Petit Caveau:
Série Léa Bacal : La Marque (tome 1), A Belle Dents (tome 2), Manipulation (tome 3), Aura Sombre (tome 4), L’oeil du Mal (tome 5)
Petit entretien autour d’une pinte de sang avec notre auteur
Pouvez-vous rapidement vous présenter pour nos lecteur.ices ?
Normande d’origine, bientôt quinqua (hé si !), maman d’une pré ado, grande lectrice depuis toujours, accro aux films et séries, de préférence avec une touche de fantastique.
Quand avez-vous été mordu par le virus de l’écriture ?
J’y avais toujours plus ou moins pensé, sans jamais franchir le cap. Et il y a environ 10 ans, déménagement dans un pays étranger dont je ne parlais pas la langue, gros déclic ! Il me fallait une occupation bien prenante, d’urgence, sous peine de finir neurasthénique !
Pourquoi avoir fait le choix d’écrire un roman avec pour thème central les vampires ?
Bonne question… j’ai toujours eu une préférence pour le fantastique, en général. Alors pourquoi eux ? Après tout, il existe plein d’autres thèmes… Je ne saurai le dire avec précision, je pense qu’ils incarnent une sorte de perfection que l’être humain ne pourra jamais atteindre : ils sont immortels, forts, magnétiques et ne s’embarrassent pas de principes moraux ! Ils symbolisent la transgression, la liberté, ce que beaucoup aimeraient faire sans jamais le pouvoir pour des raisons morales, éthiques ou légales.
Les auteur.es sont aussi souvent de grands lecteur.ices, est-ce votre cas ? Et si oui, quelles sont vos lectures de prédilection ?
Ma bibliothèque déborde, et pourtant je ne peux pas m’empêcher de jeter un œil régulièrement dans la boite à livres de ma ville. J’aime avant tout le fantastique et les thrillers ou les policiers. Faut que ça bouge et que ça saigne un peu ! Je lis M. Chattam, S. King, F. Thilliez, N. Beuglet, B. Minnier, J. Nesbo, F. Vargas pour n’en citer que quelques-uns. Après, je ne suis pas sectaire et il m’arrive aussi de lire autre chose !
Où puisez-vous toutes ces idées ? D’où vient l’inspiration ?
Je lis, je regarde des films… je rêve éveillée aussi. Laisser gambader son imagination, la nuit, dans son lit, peut mener n’importe où ! Sinon, l’actualité peut souvent donner, malheureusement, l’idée de départ. C’est le cas pour La Main Immaculée, mon 1er roman sorti au petit Caveau, qui partait d’un sordide fait divers anglais (l’agression mortelle d’un couple en raison de leur look).
Pouvez-vous nous parler de la série « Léa Bacal » ?
Ah, Léa… Une jeune femme qui a trouvé sa vocation suite à un drame familial, plutôt impulsive, assez grande gueule, mais qui cache un cœur d’artichaut sous sa carapace. Certes, faut bien gratter pour le trouver, mais il est là. Chaque tome présente une histoire différente au niveau professionnel, mais avec un fil conducteur en arrière-plan basé sur sa vie privée. Léa est un être en constante évolution, elle cherche sa place dans un monde macho, violent et sans pitié où les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit. L’être humain, à travers l’Histoire, a su montrer le meilleur et comme le pire de ses visages : jalousie, vengeance, appât du gain, les mobiles sont divers et la barbarie souvent présente.
Avez-vous des conseils à donner aux gens qui souhaitent se faire publier ?
Persévérez ! Certes, il y aura des dizaines de refus : s’ils sont motivés, alors il faut retravailler là où ça pêche. Style, orthographe, il faut savoir tout décortiquer pour mieux remettre sur l’écheveau et à force de boulot… un jour ce sera oui ! Mais attention ! Si certaines soi-disant maisons d’édition vous disent oui de suite, et vous parlent ensuite de payer des frais… fuyez ! Ne cédez pas à la tentation, car un éditeur sérieux ne vous demandera rien.
Avez-vous déjà de nouveaux projets d’écriture ?
Les 2 prochains tomes sont déjà écrits, à retravailler pour qu’ils soient prêts. La seconde guerre mondiale et l’Égypte antique s’y retrouveront en trame de fond, mais chut… !
Pour finir, un roman à conseiller à nos lecteur.ices ?
J’ai un faible pour Rose Madder, de Stephen King. Un roman qui commence sur fond de violences conjugales, comme un roman classique, pour glisser ensuite peu à peu vers le fantastique…
Merci pour vos réponses !